En furetant ici et là, à la recherche d’auteurs anglais que je ne connaissais pas encore, je suis tombée sur le nom de Maeve Binchy qui ne me disait strictement rien. Parce qu’il évoquait un groupe de personnes inscrites à un cours du soir d’italien, j’ai choisi cet « Evening class ».
Et j’ai adoré lire cette histoire. Ou plutôt me laisser porter par elle…
L’auteur a choisi de raconter ce « cours du soir » par l’intermédiaire de certains des protagonistes. Il y a d’abord Aidan Dunne, un professeur passionné par son métier et ses élèves. Il espère devenir principal du collège dublinois où il enseigne mais c’est son « rival », Tony O’Brien qui est choisi. Pour des raisons personnelles – Tony est secrètement amoureux de la fille de Dunne et ne veut pas se fâcher définitivement avec celui qui pourrait devenir son beau-père – il propose alors à Aidan de prendre en charge une structure chargée de dispenser des cours du soir.
Justement, Signora, une irlandaise qui a suivi en Sicile son amour de jeunesse, revient au pays et est disposée à donner des cours d’italien, qu’elle maîtrise à la perfection. Après plus de vingt ans d’absence, elle trouve son pays bien changé mais s’adapte facilement à cette nouvelle vie.
Viennent ensuite les différents « élèves » dont on découvre peu à peu l’histoire et le lent cheminement qui les a amenés là.
Evening class – qui est traduit en français – n’est pas un livre exigeant. Non, c’est juste une bonne histoire, pleine de personnages dont la vie n’est pas forcément rose, mais qui sont tous attachants. L’Irlande et Dublin sont, au moment où l’histoire se déroule (les années 90) en pleine mutation et c’est un aspect qui est habilement mis en relief par l’auteur.
C’est un livre chaleureux, confortable ai-je presque envie de dire, comme ces vieux pulls chauds dans lesquels on s’emmitoufle les soirs d’hiver pour savourer devant le feu un bon chocolat chaud. Un livre qui fait du bien parce qu’il présente le côté optimiste de la vie… Et par les temps qui courent, on a bien besoin d’une petite perfusion d’espérance de temps en temps…
Evening Class/ Cours du soir (chez Pocket), de Maeve Binchy.
Pourquoi pas , si je le trouve à la biblio…
@ Clara : avec un peu de chance! 😉
Figure toi que je l’ai lu et qu’il ne m’en reste rien, sauf, oui, ces cours le soir. Un souvenir pas désagréable. Pour moi l’auteur est celle de « romans/romans » agréables…(pas forcément une critique négative, d’ailleurs, comme tu dis, ça fait du bien)
@ Keisha : c’est exactement ça, l’assurance de passer un bon moment, sans se prendre la tête…
j’aime beaucoup lire cet auteur de temps en temps, mes préférés : sur la route de Tara, En dinant chez Quentin et Danse d’une nuit d’été, mais j’ai aimé tous ceux que j’ai lus
@ Sandrine : on y prend goût, c’est vrai. Je m’en suis pris un deuxième. C’est Glass Lake je crois. Je ne sais pas comment les éditeurs français ont traduit ça, s’ils l’ont traduit…
ah voilà tu as trouvé de quoi te réconcilier avec la lecture !! je note dis donc !
@ Lucie : je pense que ce genre de livre pourrait te plaire! 🙂
Je connais l’auteure de nom (vu qu’elle a un bon nombre de livres à son actif) mais je ne l’ai jamais lu … elle a pourtant de nombreux fans mais je ne sais pas pourquoi … je bloque !
@ Joelle : il te faut peut-être des choses plus corsées… 😉
Un roman irlandais léger… je prends !
@ Anne : tu auras de quoi passer un bon moment, je pense…
J’ai lu aussi un livre d’elle dont je ne me souviens plus du titre, une histoire de restaurant, une lecture très cosy et un ton optimiste effectivement.
@ Moustafette : apparemment, elle est très douée pour ça. j’en ai un autre sous le coude, pour les jours gris…
Je ne l’ai jamais lu, mais cela pourrait être une idée pour un achat en VO qui sortirait des sentiers battus (battus par moi !)
@ Kathel : il peut venir te rendre visite à Lyon si tu veux… 😉
« Confortable » est un mot qui convient bien à ce livre un peu usé aux coudes. J’ai eu une période Maeve Binchy elle m’a laissé d’assez belles impressions.
@ Fransoaz : elle présente ce qu’on apprécie dans l’humain et ça, c’est irremplaçable…
Elles sont nécessaires ces lectures agréables comme tu dis, on ne peut pas rester constamment dans le tragique, le glauque et la violence dont la littérature se repaît le plus souvent. Je note pour le moment où j’aurai besoin d’une petite récréation.
@ Aifelle : la littérature s’en repait, les médias aussi… pas étonnant qu’on éprouve le besoin de respirer un autre air! 😉
C’est épatant tes derniers mots sur cet auteur, c’est un peu comme ça que je la vois, pour les quelques livres que j’ai lu d’elle, presque en cachette… C’est une sorte de doudou littéraire, un truc qui fera plaisir à coup sûr, réconfortant.
@ Océane : on est d’accord! 😀
Oui, il a l’air bien sympa ce livre et c’est toujours agréable de lire un livre seulement pour… le plaisir!
@ Claudialucia : et je suis bien décidée à remettre ça! Et en plus, ça me fait faire de l’anglais, alors… Double alibi! 🙂
Auteur totalement inconnu au bataillon.
@ Wens : ça ne m’étonne pas vraiment… Pas assez noir pour un tueur à gages. 😉
Un doudou littéraire de temps en temps, je n’ai rien contre… Je note le nom de l’auteur dans mon petit carnet…
@ Sylire : je ne la connaissais pas avant cette histoire mais apparemment, elle est traduite en français, donc tu devrais pouvoir trouver ses romans facilement…
Que de bons souvenirs partagés avec ma maman : c’est un auteur que nous aimons toutes les deux ! La lecture « confortable », c’est un concept auquel j’adhère. Cela fait du bien de s’isoler dans une petite bulle fictionnelle où les personnages sont toujours très humains.
@ Joelle : I do agree! 😉
Ce sont des livres « faciles » mais quand même bien écrit. C’est agréable à lire et c’est toujours positif ce qui fait du bien! Comme je te l’ai dit, je me suis un peu lassée pour en avoir « trop » lu mais j’aiune tendresse particulière pour ses premiers. Je te laisse le lien du billet où je donne des titres que j’ai beaucoup aimé 😉
http://ennalit.canalblog.com/archives/2009/11/24/15739314.html
@ Enna : je vais aller lire ton billet. Merci! 🙂