Ainsi résonne l’écho infini des montagnes est le troisième roman de Khaled Hosseini.
Il débute par la séparation traumatisante de deux enfants, un frère et une sœur. Dans l’Afghanistan rural des années 40, Saboor a bien du mal à faire subsister toute sa famille. Il décide de vendre la petite Pari, trois ans, aux Wadhati, un riche couple qui vit à Kaboul, tandis qu’Abdullah, son fils ainé reste avec lui.
De cette décision découle toute la suite du livre, car ce choix va peser lourdement sur les destins des uns et des autres.
Balayant plus de cinquante ans de l’histoire de l’Afghanistan, ce livre aurait pu me passionner, mais sa structure kaléidoscopique, faisant intervenir tour à tour maints personnages a fini par me lasser. Les points de vue alternent, se superposent, s’éclatent. Le va-et-vient temporel finir par donner le tournis. Les personnages sont ébauchés, mais jamais suffisamment développés pour qu’on s’y attache. Certains apparaissent et on se demande ce qu’ils viennent faire là…
Au final, ce livre apparait comme un grand fourre-tout qui brasse allègrement histoires de famille, histoire d’un pays, thèmes en vrac. L’auteur multiplie les chapitres et les détails sans que cela enrichisse forcément l’histoire, bien au contraire. On finit par se perdre dans les méandres de ces vies et par n’y plus trouver aucun intérêt. Si je n’avais pas écouté ce livre dans le cadre du prix Audiolib, j’aurais interrompu ma lecture à mi-course, sans regrets…
Ainsi résonne l’écho infini des montagnes, Khaled Hosseini, Audiolib.
une déception pour moi !
@ Clara : ça ne m’étonne pas!
Vous êtes tellement nombreuses à être déçues que je passe sans regret.
@ Aifelle : trop de personnages, trop d’aller-retours dans le temps…
je dois être maso, je ne l’ai pas aimé et je l’ai lu 2 fois : papier et audio ….. en audio j’ai zappé le chapitre sur le chirurgien grec
@ Sandrine : je ne vois que ça comme explication, en effet… 😉
Le côté fourre-tout me freine depuis le début…
@ Noukette : je n’accroche pas non plus à ces histoires inutilement complexes…
Tout à fait d’accord avec toi, trop d’aller-retour, du coup on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages. Pourtant l’idée de départ était bonne et il y a plein de moments intéressants.
@ Gambadou : oui, c’est dommage ce parti-pris dans la construction…
D’accord avec toi également. Je vais écouter maintenant la version audio (après avoir lu la version papier en décembre).
@ Sylire : pour ce genre d’histoire très « déconstruite », un support papier, ça peut être bien pour s’y retrouver. En audio, c’est plus dur.