Partie tôt, pris mes chiens. Et mon appareil photo…
Vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en grand.
Bon dimanche!
Voilà un mois et demi que j’ai mis Skriban en pause. Pour qu’il ne commence à pas à dégager les putrides émanations d’un blog en pleine décomposition, je sors quelques instants de ma retraite d’ermite celte pour vous saluer bien bas et vous donner quelques nouvelles. Lire la suite Lectures, saxo et compagnie…
… dans les allées surpeuplées du salon du livre de Paris, d’autres vont prendre l’air et des couleurs plein les yeux…
Mer montante, vent du nord, embruns salés, bruit des haubans, cris des mouettes…
Douarnenez sous un bel alignement de cumulus.
Prêts pour un petit tour en mer?
Une île où jouer les Robinson…
Un peu tôt pour piquer une tête mais c’est quand même bien tentant…
Et pour finir, un stop en terrasse, au soleil, pour boire un rooïbos et discuter des derniers livres lus… On a connu des dimanches bien pires… 😉
Hier, mercredi, le thermomètre affichait seize degrés. Avec une telle température et un bleu si limpide, impossible de rester enfermés. Sac sur le dos, appareil photo en main et Beagle soigneusement attaché à sa laisse, mon fils et moi sommes partis explorer – une nouvelle fois… – Douarnenez. Ça fait quelques années que ça dure mais apparemment, il ne s’en lasse pas plus que moi…
Le port du Rosmeur en haut, l’île Tristan en bas et pour la nature, c’est au parc des Plomarch que nous avons fait le plein de verdure et de printemps… On y trouve des gites d’étape, une ferme pleine d’animaux – dont des petits agneaux noirs et blancs qui viennent de naître, un âne, des paons, des cochons, des vaches, un cheval – et puis des petites criques tranquilles où les ados aiment se planquer pour bronzer et flirter l’été.
Mon fils Raphaël a été patient : je m’arrêtais toutes les trente secondes pour prendre une photo. Mais comment faire autrement? Tout était magnifié par le soleil… Et en fait, il en a pris pas mal, lui aussi… 😉
Avouez qu’il y a de quoi s’émerveiller. Pour motiver les troupes, j’avais un petit sac à dos contenant un goûter – toujours prendre des provisions quand on part avec un ou plusieurs ados! Nous avons trouvé des bancs devant ce superbe panorama. Un léger voile de brume vous empêche de distinguer le Menez-Hom, au loin, mais il est bien là, ce souvenir du vieux massif armoricain…
Et pour finir, un clin d’œil de Lulu, le cheval qui tous les jours broute son herbe en regardant les voiles blanches ou rouges s’ébattre sur la mer…
En ce moment, je me sens un peu comme ça…
C’est à dire un peu floue et surtout complètement inversée. Comme quand, en météo, l’air chaud arrive sur l’air froid. Ou le contraire, je ne sais plus…
Faut-il mettre ça sur le compte des hormones, de la saison, de la situation politique en France, des relations mère/fils parfois tendues ou d’une simple et passagère fatigue? Sans doute un savant cocktail de tout cela. Je ne suis donc pas très motivée par l’idée d’écrire des billets ou d’aller lire les vôtres. En fait, j’ai beaucoup écrit ces derniers mois et je me sens un peu vide. De mots, d’idées, de punch. Rien que de très normal en fin de compte… Dans ces cas-là, une pause s’impose, comme dirait l’autre… Même les livres ne m’apportent pas le plaisir attendu, c’est dire…
Heureusement cet état flou est passager – le cerveau continue à moudre, surtout entre trois et cinq heures du matin – et mes journées recèlent aussi quelques pépites. Une balade en bord de mer, hier, sous un soleil éclatant – n’en déplaise aux gens du sud… ils se reconnaîtront 😉 – qui m’a même fait prendre un coup de soleil! Ah si, si, je vous assure, j’étais toute rouge le soir!
Et aujourd’hui, une petite séance de cinéma pour aller voir La colline aux coquelicots. Un film d’animation sorti des célèbres studios Ghibli et réalisé par Goro Miyazaki. C’est une histoire d’amitié et d’amour dans le Japon des années 60. Un film sensible, délicat, plein de clins d’œil, servi par une musique formidable et des dessins magnifiques. Si vous voulez en découvrir la bande-annonce, c’est par ici. Et si vous voulez faire plaisir à l’enfant qui est en vous, vous n’avez plus qu’à vous programmer une sortie ciné…
Sinon, pour les amis des animaux qui s’inquiéteraient du sort réservé au Beagle, dans ce contexte de marasme intellectuel, je vous rassure. Le Beaglou se porte comme un charme et n’hésite pas à faire preuve de photo-génie lorsqu’il est soumis à une séance de shooting impromptu… Avec une tronche pareille, il va bientôt donner la réplique à Jean Dujardin… Mais avant, il faudra que l’animal apprenne à ne pas se rouler dans la merde de renard toute fraîche… nom dé diou, qu’est-ce qu’elle fouette!
Prochain rendez-vous en direct live, c’est à Rennes et c’est le 4 mars avec la grande tribu des blogueurs bretons – et d’autres, s’ils prennent le risque de s’aventurer en terre celte… D’ici là, ne comptez pas trop sur moi… j’ai l’intention d’hiberner encore un peu.
J’avais cru y échapper mais l’œil perçant d’Olivia m’a repérée! Me voici taguée… Vous allez donc pouvoir découvrir mon portrait à travers mes lectures. Quelle chance, hein? 😉 Ah, ne me remerciez pas, je sais que vous en mouriez d’envie! (Petite précision, je me suis basée sur la liste de mes lectures, pas seulement sur les livres lus en 2011… )
Comment te sens-tu ? : Little Big Bang, Benny Barbash
Décris là où tu vis actuellement : Itinéraire d’enfance, Duong Thu Huong
Si tu pouvais aller n’importe où, où irais-tu? : Indian Creek, Pete Fromm
Ton animal préféré : Les mains nues, Simonetta Greggio
Ton, ta, tes meilleur(e)(s) ami(e)(s) est(sont) : Une douce flamme, Philip Kerr
Toi et tes amis, vous êtes : L’invitation silencieuse, Didier Jourdren
Comment est le temps : Le poisson mouillé, Volker Kutscher
Ton moment préféré de la journée : A l’ombre de la fête, Marie France Versailles
Ton moyen de transport préféré : Les chaussures italiennes, Henning Mankell
Ta passion : La couleur des sentiments, Kathryn Stockett
Le défaut qui t’horripile le plus : C’était pas ma faute, Kristof Magnusson
Le métier qui te fait rêver: Freedom, Jonathan Franzen
Ton histoire d’amour : Le temps des miracles, Anne Laure Bondoux
Qu’est-ce que la vie pour toi : Bonheur Fantôme, Anne Percin
Ta peur : La vie d’une autre, Frédérique Deghelt
Pensée du jour : Le vertige des auteurs, Georges Flipo
Comment aimerais-tu mourir : Comme des trains dans la nuit, Anne Percin
La condition actuelle de mon âme : Retour aux mots sauvages, Thierry Beinstingel
Ton rêve le plus cher : Le paradis des femmes, Ali Bécheur
Quel est le meilleur conseil que tu as à donner : Court noir sans sucre, Emmanuelle Urien
Mes copines de thé de samedi : Clara, Sylire, Fransoaz et Moustafette, si cela vous dit de reprendre ce petit jeu, je vous le transmets…
Taguée par Asphodèle, voici mon année 2011 (mais pas que…) en mode alphabétique…
A : Aiguilles, à coudre ou à tricoter, redécouvertes en 2011 et qui satisfont mon côté « créatif ». Si je pouvais j’aurais aussi un atelier, où je ferai de la peinture, des collages, des machines inutiles et des mobiles…
B : Bonheurs, ceux qu’on ramasse avec une épuisette imaginaire sur la plage des jours. Ceux qui ne coûtent presque rien, juste un peu d’attention…
C : Cormoran, l’animal que je voudrais être pour voler et plonger… J’en vois tous les matins quand je promène mon chien. Je les observe, je les salue même parfois. J’aime leur profil d’avion de chasse quand ils volent…
D : Douceur parce qu’elle est nécessaire dans un monde de plus en plus agressif
E : Elan, celui qui donne envie de se lever le matin, de prendre sa plume, d’aller danser ou marcher, d’écrire, de rêver… Celui qui me porte vers ceux que j’aime.
F : Fils (les miens!)… ils occupent une grande part de ma vie et j’en suis fière! Et ils sont beaux en plus! Et intelligents! Et drôles! Le seul truc c’est que je ne peux pas les embrasser autant que je voudrais. Eh oui, ils n’ont plus quatre ans. Ni même huit. Ni même treize… Dure la vie de mère!
G : Galette parce qu’il est difficile de passer une année sans en manger, surtout ici! Mes préférées, c’est chèvre-lard-pruneau ou champignons à la crème… (Asphodèle, youhou? Tu m’entends?)
H : Honneur, un mot qui relève presque du vieux français non? C’est mon côté fier… Il y a des choses auxquelles je ne m’abaisserai pas.
I : Imagination à canaliser parce qu’elle m’a déjà emportée trop loin.
J : Jazz. Parce que c’était lui, parce que c’était moi.
K : Kaléidoscope parce que j’aime le mot et ce qu’on voit dedans.
L : Lumière, en grande quantité et si possible changeante…
M : Maison, en 2011 comme les autres années, j’y ai été bien. C’est le cocon, le point d’ancrage…
N : Nuit, parce qu’elle a pour elle les rêves et les étoiles…
O : Ouest bien sûr, toujours à l’Ouest… C’est là qu’on trouve les plus beaux paysages!
P : Plaisir parce que sinon 2011 et toutes les autres années ne vaudraient pas d’être vécues…
Q : Quiproquo… le mot, l’action, j’adore, j’ai l’impression de vivre au théâtre, chez Feydau…
R : Rire, tous les ans, tous les jours, pour rien et n’importe quoi…
S : Sax alto. Le mien. Avec ses bosses et son notes colorées…
T : Têtue… et ça dure depuis pas mal d’années…
U : Ululer… parce que j’aime les chouettes. Surtout la chevêche d’Athéna…
V : Voyage, en Italie si possible… En 2011, c’était le Portugal…
W : Wyoming, là où vivent Walt, Henri, Vic et les autres… Une terre où il fait bon se retrouver par livres interposés.
X : c’est le nom du dossier qui contient tout ce que je ne vous dirai pas…
Y : Yeux… en 2011, ma vue a baissé et pour la première fois, j’ai dû porter des lunettes. Ça plus les aiguilles à tricoter, je suis bonne pour jouer les mamies…
Z : 2012 sera Zygomatique bien sûr!
Ce tag a déjà beaucoup circulé… alors reprend qui veut!
Je viens de mettre le point final à mon deuxième roman (enfin, deuxième de la Saison II!).
Pour le moment, il s’intitule « Un Renoncement ».
Je croyais m’être débarrassée de ce truc qui colle à la blogosphère comme une pastille Valda mâchouillée mais il m’est revenu sur le coin du museau, lancé à toute vitesse (bien sûr) par l’intrépide Juliette qui, bien qu’elle souffre de procrastinitum epandinium aigüe, ne fait pas les choses à moitié… Donc, me voici contrainte (moralement, seulement, je vous rassure, la pompe à vélo qui bat la mesure, dans sa main super musclée, c’est juste pour rigoler…) de répondre aux questions suivantes :