Ecrire un texte avec une quantité inimaginable de mots ne suffisait pas! Asphodèle a ajouté, cette fois, une consigne supplémentaire : écrire, avec les mots imposés, une quatrième de couverture de 500 mots maximum.
Les mots étaient les suivants :
Départ – salle – téléphone – heure – désir – impatience – minute – frustration – déçu – enfant – pandémonium – liste – angoisse – patience* – espoir – stupeur – galop – gifle – gigantesque.
Mon texte fait 153 mots. Je crois que tout y est, sauf « patience » dont on pouvait se dispenser.
Au téléphone, une heure durant, dans la salle des départs d’un grand aéroport international en grève, la conversation entre un homme et une femme qui vont, tour à tour, faire la liste de leurs angoisses, de leurs frustrations, de leurs désirs et se confier leur impatience de se retrouver. Leur dialogue alterne, chaque minute, stupeur, espoir et rêverie, tandis que les passagers et le personnel de la compagnie forment un infernal pandémonium qui n’a de cesse de chercher à interrompre le tête à tête téléphonique de ces deux êtres qu’un océan sépare. Parviendront-ils, malgré tout, à se retrouver?
Une lecture au grand galop, à lire sans tarder, pour tous ceux qui ont gardé leurs rêves d’enfant. « Une gigantesque gifle« , C. Ragot. « Vous ne serez pas déçu« . F. Bègue-Bébé. « Jubilatoire! », P. Sol-Herse.
J’aime bien l’idée de ce dialogue .
Je me suis tout de suite vue dans cet aéroport en grève (encore plus apocalyptique qu’une gare, je trouve )
@ Valentyne : Merci! J’ai fait très bref, ça m’a un peu frustrée, je dois avouer…
Tu as le don pour que l’on s’identifie aux personnages avant même d’avoir lu une ligne ! ^^ Et Beigbeder et Sollers c’est le pompon !!! 😀
@ Asphodèle : s’ils recommandent le livre, il est forcément bon! 😉
Cela m’a fait penser a un film avec Juliette Binoche et jean Reno » décalage horaire » tous les ingrédients pour passer un excellent moment de lecture…et une frustration de plus, ce matin!
@ Célestine : je l’ai vu ce film. Peut-être trainait-il dans mon subconscient pour m’inspirer… 😉
Voilà une quatrième de couverture très efficace. Tu as su planter le décor en quelques mots. J’aime aussi la petite touche d’humour des critiques que tu as ajoutées à la fin…
@ Mon café lecture : ah, bien pratique les critiques pour caser certains mots! Merci!
C’est le prochain Blondel 😉 ?!
Et le « F. Bègue-Bébé », j’adore !
@ Brize : merci! Je vais en parler à Jean-Phi de ce pas… 😉
Attention,décollage immédiat.Du vécu.Sec et vif.
« Un livre à rater son vol,et son envol »
(la Gazette d’Air France)
@ Modrone : Merci! 🙂
C’est bien tentant….
Ton blog est magnifique !
avec le sourire
@ Lilou : merci! 🙂
Gwen, c’est justement parce que c’est frustrant que cet exercice est « jubilatoire » !
Moins on en dit plus on a envie de savoir 😆
Bon dimanche et bises de Lyon
@ Soène : tu as raison. Mais bon, trop de frustration, on ne sait pas quels effets cela peut avoir… 😉
Peste! Quel livre! Et tu as déjà les critiques enthousiastes des plus grands FBègue-Bébé et Sol Herse! Tu te refuses rien!
@ Claudialucia : je ne tiens plus mon ego, que veux-tu… 😉
Vont éclater l’ forfait …………
@ Pierrot Bâton : l’est illimité… Tu penses bien, quand on est amoureux, vaut mieux prévoir! 😉
J’aime la concision, et si l’auteur est frustré, le lecteur, lui a envie d’en savoir plus. 😉
@ Olivia : oui et tu excelles dans la concision, d’ailleurs! 🙂
j’ai bien envie de le lire celui-là aussi!
@ Patchcath : c’est gentil! Pour ma part, je ne suis pas certaine d’avoir envie de le lire, je ne suis pas très satisfaite de mon exercice.. 😎
Maintenant que l’idée est lancée avec ce quatrième de couverture, tu devrais l’écrire cette histoire, qui peut s’avérée drôle et palpitante. 😀
@ Cériat : moui, bof, je ne suis pas convaincue par mon texte et encore moins inspirée pour lui donner chair! Mais merci, c’est gentil! 🙂
très réussi comme quatrième 🙂 L’essentiel est dit pour avoir envie de lire ce livre 😀